Chaque année, plus de 900 000 lycéens en France déposent leurs vœux sur Parcoursup, la plateforme qui détermine leur avenir académique. Mais quels sont les choix les plus prisés dans la capitale pour 2025 ? Une question qui intrigue autant qu’elle inquiète.
Paris, ville lumière et épicentre éducatif, attire toujours autant les ambitions des jeunes bacheliers. Les filières classiques continuent de séduire, mais de nouvelles tendances émergent, redessinant les préférences des étudiants.
On vous dit tout sur les filières les plus demandées, les surprises de cette année et les raisons de ces choix.
Quels sont les vœux les plus prisés sur Parcoursup 2025 ?
En 2025, 630 000 lycéens de terminale ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup, ce qui représente 97,4 % des inscrits. Les formations les plus demandées révèlent des préférences marquées. Le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) arrive en tête avec 842 137 vœux. Les formations d’ingénieur (bac +5) suivent de près avec 747 499 vœux. Les IFSI (Instituts de formation en soins infirmiers) complètent le podium avec 722 901 vœux.
La licence de droit, bien que quatrième, reste une option populaire, attirant 359 728 vœux. Les BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) en technique de commercialisation et en gestion des entreprises (GEA) sont également très sollicités, avec respectivement 222 849 et 214 225 vœux. Les classes préparatoires scientifiques (MPSI et PCSI) et le BTS MCO, avec 174 861 vœux, montrent un intérêt pour les formations techniques et commerciales. Le programme grande école des écoles de commerce, avec 163 834 vœux, confirme l’attrait pour les études commerciales de haut niveau.
Les licences : un choix majoritaire
Les licences continuent d’attirer un grand nombre de candidats, avec 70 % des lycéens ayant confirmé au moins un vœu dans cette catégorie. Elles représentent 33,7 % de l’ensemble des vœux, incluant les licences à accès santé (LAS) qui comptent pour 3,6 % des vœux. Les dix licences les plus demandées sont :
- Droit
- Psychologie
- Économie et gestion
- Mathématiques
- STAPS
- Sciences de la vie
- LLCER
- LEA
- Histoire
- Sciences de la vie en LAS
La licence en droit est la formation universitaire la plus demandée, suivie par la psychologie et l’économie gestion. Ces choix soulignent une tendance vers les sciences humaines et sociales, ainsi que vers les sciences de la vie.
BTS et BUT : des formats en évolution
Les formations BTS et BUT continuent d’évoluer dans les préférences des étudiants. Le BTS représente 27,6 % des vœux, tandis que le BUT progresse avec 38 % des candidats ayant confirmé un vœu dans ce format, ce qui représente 11,5 % de l’ensemble des vœux.
Le tableau ci-dessous illustre la répartition des vœux entre les différentes formations :
Formation | Pourcentage des vœux |
---|---|
BTS | 27,6 % |
BUT | 11,5 % |
Ces chiffres montrent une diversification des choix des étudiants, avec un intérêt croissant pour des formations professionnalisantes. Les étudiants semblent privilégier des parcours offrant des débouchés directs sur le marché du travail, témoignant d’une adaptation aux réalités économiques actuelles.
Les critères influençant les choix des étudiants en 2025
En 2025, plusieurs facteurs influencent les décisions des lycéens lorsqu’ils formulent leurs vœux sur Parcoursup. Parmi ces critères, la réputation des établissements joue un rôle capital. Les lycéens et leurs familles recherchent des formations reconnues pour leur excellence académique et leur capacité à insérer rapidement les diplômés sur le marché du travail. Cette quête de prestige et de sécurité professionnelle guide souvent les choix vers des institutions ayant une longue tradition d’excellence.
Un autre facteur déterminant est l’adéquation des formations avec les aspirations professionnelles des candidats. Les étudiants se tournent de plus en plus vers des cursus qui correspondent à leurs ambitions de carrière, cherchant à acquérir des compétences spécifiques dans des secteurs porteurs. Cela explique en partie la popularité des formations en santé, ingénierie et commerce, qui sont perçues comme des domaines offrant des perspectives d’emploi stables et bien rémunérées.
L’accessibilité géographique et financière des formations est un aspect non négligeable dans le processus de décision. Les étudiants privilégient souvent des établissements proches de leur domicile pour réduire les coûts de vie et de transport. Les frais de scolarité et les possibilités de bourses influencent également les choix, surtout pour les familles ayant des contraintes budgétaires. Ainsi, les formations publiques et les aides financières disponibles jouent un rôle fondamental dans l’orientation des vœux des lycéens.
Émilie (Versailles) « Mon parcours vers les classes préparatoires »
Je me souviens encore de mes années de lycée, où j’ai dû jongler entre plusieurs matières exigeantes. En première, j’avais obtenu des résultats satisfaisants en maths avec un impressionnant 18,3 au deuxième semestre, ce qui m’a placé en troisième position sur 30 élèves. En physique, bien que mon classement ait chuté à la quatorzième place en terminale, ma moyenne s’est maintenue à 15,5, ce qui était au-dessus de la moyenne de classe. Ces résultats m’ont permis de nourrir l’ambition de rejoindre une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).
Mon choix s’est porté sur des établissements prestigieux comme Louis-le-Grand et Henri IV, connus pour leur rigueur académique. J’avais aussi envisagé des options comme le lycée du Parc, qui propose un internat, ce qui était capital pour moi en tant que boursière du supérieur. J’ai également exploré les programmes MP2I et PCSI, en espérant intégrer des lycées comme Pierre de Fermat ou Charlemagne. Le fait d’être prête à vivre en internat m’a ouvert davantage d’opportunités, car beaucoup de ces établissements offrent des places réservées aux élèves résidant sur place.
En parallèle, j’ai dû préparer mon dossier en tenant compte des exigences spécifiques de chaque établissement. Par exemple, pour les filières MPSI et MP2I, il était essentiel de démontrer une forte compétence en maths et informatique. J’ai donc mis en avant mes notes en NSI, où j’avais obtenu un 18,34 au deuxième semestre de première. Cette stratégie s’est avérée payante, car elle a renforcé mon dossier pour les candidatures dans ces filières très sélectives.
Bonne élève, Salomé a été refusée dans ses 12 vœux sur Parcoursup