Les marchés financiers

I – Les marchés financiers

Sur ce marché s’échange les titres à longue échéance : actions et obligations. Il faut faire une distinction entre marché primaire et marché secondaire comme nous vous l’expliquons dans ce cours de BTS MCO, de BTS CG ou d’un autre BTS en alternance Paris de notre école.

A. Le marché financier primaire
La justification du marché financier primaire : Il s’agit pour une entreprise de trouver des capitaux propres.
Le financement des grandes entreprises : Depuis 2005 la Bourse de Paris dispose d’une liste unique de valeurs mobilières cotées, Eurolist. c’est un marché réglementé. Le règlement des titres se fait généralement au comptant.
Le financement des PME : Pour les PME qui ne satisfont pas aux conditions d’accès à EUROLIST un autre marché existe moins réglementé : ALTERNEXT

II – Le marché financier secondaire

A. La bourse des valeurs
Les titres sont échangés sur la bourse des valeurs par des intermédiaires financiers. Le cours du titre est fonction de l’offre et de la demande. Il représente des occasions de plus value ou de moins value sans rapport nécessaire avec la valeur réelle de l’entreprise.

B. Les fonctions de la bourse des valeurs
Si la vente des valeurs avant l’échéance n’était pas possible le nombre des investisseurs serait forcément plus limité. L’intérêt d’un titre réside souvent dans le gain possible avec la revente avant terme. C’est le marché de la revente sur le marché secondaire qui permet au marché primaire d’exister.

C. La liquidité des titres
L’activité quotidienne sur le marché secondaire donne une idée de la facilité avec laquelle il est possible de se procurer de la liquidité en  revendant un titre. Cette notion de liquidité d’un titre est rassurante pour les investisseurs et les incite à choisir une émission primaire plutôt qu’une autre.

D. L’évaluation des actifs
L’anticipation des cours (perspectives de profits, perspective de dividendes, perspectives de croissance sur une nouvelle technologie) incitent à anticiper.
Le marché boursier est un marché spéculatif. Les investisseurs courent 2 types de risques : un risque global d’évolution défavorable des cours et un risque spécifique sur le titre lui-même.
Ne pas confondre capitalisation boursière et valeur réelle d’une entreprise.

III – Les autres marchés de la bourse de Paris

A. Le marché à terme international de France
Le MATIF est un compartiment très spécialisé de la Bourse de Paris. C’est un marché à terme c’est-à-dire qu’il est possible d’acheter des contrats dont le règlement n’interviendra qu’à une date ultérieure fixée. Ce marché est réservé aux très grandes entreprises ou aux banques qui l’utilisent pour y faire des opérations de couverture contre les évolutions des taux d’intérêts ou les cours de matières premières.

B. Le marché des options négociables de Paris
Le MONEP est un autre compartiment technique. Les titres négociés sont des options c’est-à-dire des droits à acquérir ou à vendre des valeurs à un cours déterminés.

IV – Les institutions financières bancaires

A. La spécificité de l’activité bancaire
1. La définition des établissements de crédit
Les établissements de crédit sont toutes les personnes morales qui effectuent, à titre de profession principale, des opérations de banque. Celles-ci consistent à recevoir les fonds du public, à effectuer des opérations de crédit et à mettre à la disposition des clients des moyens de paiement.

2. La création de monnaie par l’établissement de crédits
L’opération de prêt d’un établissement de crédit correspond à une opération de création monétaire lorsque l’établissement crédite le compte de son client par un simple jeu d’écritures sans nécessairement de dépôts d’épargnants à sa disposition.
L’avoir inscrit sur le compte du client est par nature de la monnaie scripturale. La banque a donc créé de fait de la monnaie.
Cette création est contrôlée par l’intervention des banques centrales.

3. Le contrôle du crédit par les autorités monétaires
Les banques centrales contrôlent la création monétaire des banques secondaires :
– Refinancement des établissements de crédit. La banque centrale dispose du monopole de l’émission des billets. Pour faire face aux retraits de leurs clients et aux sorties de monnaie scripturale en direction des autres banques les banques doivent se procurer de la liquidité auprès des instituts d’émission. La banque centrale propose donc régulièrement de la monnaie sur le marché interbancaire à un prix qui est le taux directeur du marché.
– Réserves obligatoires. Pour se refinancer les banques secondaires s’adressent à leurs banques centrales. Elles doivent y disposer d’un compte ouvert sur lequel elles doivent déposer une fraction du montant des crédits qu’elles consentent. Ces dépôts non rémunérés constituent des réserves obligatoires.
– Influence du taux directeur sur le cout du crédit. Les banques centrales disposent avec le taux directeur d’un instrument de régulation de la conjoncture économique : Un taux élevé réduit les demandes de crédit, un taux bas les encourage et relance l’économie.

B. La complémentarité banques et marchés
1. La mobiliéarisation des bilans
Les banques acquièrent de plus en plus de titres de créances sur le marché financier et sur le marché monétaire.
Ces valeurs mobilières acquises gonflent l’actif des banques. L’importance des valeurs mobilières dans le bilan des banques caractérise le phénomène de mobiliérisation des bilans.

2. La marchéisation
L’activité des établissements de crédit sur le marché entraine des conséquences pour le refinancement.
Désormais une part du refinancement peut se faire sur le marché par revente de titres et plus seulement par emprunt auprès de la banque centrale. Le taux du marché devient ainsi aussi important voir davantage que le taux directeur et devient déterminant pour les conditions de prêt.
Cela s’appelle la marchéisation.

*L’ensemble de vos cours de BTS sont accessibles en ligne, que ce soit pour les BTS préalablement cités ou pour les BTS AM, BTS PI ou BTS NDRC.